Chez Ait Nsoula la mosquée reste le meilleur endroit pour pratiquer la religion

L'Islam est la principale religion pratiquée au douar Ait Nsoula, dans le quotidien d’Ait Nsoula la religion a un rôle très important, ce n’est pas surprenant de remarquer que la mosquée est très bien construite par Alkabila et qu’elle reflète l’image de douar ceci est hérité chez plusieurs générations (LAJDOUDE). La gestion de la mosquée est la suivante : Premièrement tous les garçons de douar se réunissent pour bien choisir le meilleur candidat pour être le Fakkih du douar, c’est lui qui gérera toutes les activités religieuses qui sont en général pratiquées à la mosquée, se mettre d’accord sur son salaire. Dans Al kabila on trouve plusieurs tribus (Alaadoume : Ait Jboure, Ait Boumhedi, Ait Nisser, Ait Lghazi, Ait Lkaid, etc...) chaque tribu a un représentant (Amzewar) et c’est lui qui ramasse l'argent de sa tribu.

Dans le cas où quelqu'un a des problèmes avec Le Fakih il déclare une réunion d’urgence pour régler le problème, en cas d’échec il propose le changement du Fakih, en général il commence par ne pas payer sa part et il tente de convaincre d’autres pour le suivre. ?( Suivre )

Les monuments historiques de DOUAR Nsoula en voie de disparition !!!

Avant de parler des monuments historiques d'Ait ANSOULA, il faut bien dire que la plus part de ces monuments furent successivement l'objet d'une dévastation systématique bien entendu par la négligence de la communauté de Douar aussi l’immigration de leurs propriétaires vers les villes. Les murs des maisons est en «TABOUTE », la terre rouge ou bien jaune, la forme des maisons et presque la même pour tout le monde de douar, « TARHBIYTE », « ANWALE », « ANSERIYE », « LSSETWANE », « TIHOUNA ».

Parmi ces monuments je cite « El BARJ NE BAJJA » en photo, « El BARJ NOMKHAR », « El BARJ AIT BALLIHI », « TANKKABINE », « TADWARIYT NE AIT JABOUR », … ( Suivre )

L’agriculture et L'élevage au cœur de l’économie Nsouliènne

Douar Ait Nsoula possède comme principales ressources naturelles des produits agricoles. En effet, plus 70 % de la population étant active trouve un emploi dans ce domaine. Le reste sont dans l’industrie et le commerce. Leur production est surtout basée sur les céréales qui constituent l’essentiel de leur base alimentaire. Ces céréales sont surtout : Le maïs et le blé. On trouve aussi la production des dattes et des fruits et légumes. En revanche la production n’est pas régulière et dépend de la quantité de pluie tombée durant l’année, pour faire face à ces irrégularités, les pouvoirs publics ont soutenu, depuis les années 2000, un ambitieux programme d'hydraulique villageoise (forages, puits …) qui a permis le développement de cultures spécialisées en saison sèche (maïs, blé, dattes, légumes). Deuxième source officielle est l’élevage qui a cruellement souffert des sécheresses.

Dans le douar on trouve quatre boutiques de ventes des produits alimentaires. Je cite la boutique du HAMADI, d'AZGUEZA, du BAHMAN et du MOHAMED NE BAAELI, la plupart sont aussi des boucheries. ( Suivre )

Le droit à l’eau, défini comme un droit d’accès à l’eau potable et à l’assainissement et aussi pour l’agriculture, s’impose progressivement à l’agenda du douar Ansoula.

Le droit à l’eau se définit comme le droit d’accès pour toutes et pour tous à l’eau potable et à l’assainissement. Il fait partie du droit international au même titre que le droit à la nourriture ou le droit à la santé. L'eau est devenue un enjeu majeur en raison de la pression démographique et des évolutions climatiques. Les nappes d’eaux phréatiques et souterraines qui représentent la seule source d'eau potable qu’on utilise aussi pour l’assainissement et pour l’agriculture. Pour cette raison, le fonçage des puits dans les espaces tribaux, intertribaux, fédéraux, respecte un code de maillage très élaboré. Les limites territoriales bien qu’invisibles au monde étranger, sont bien là et connues des Nsouliens. L’exploitation des points d’eau est libre, parce que l’eau c’est la vie et la refuser même à l’ennemi; En général les puits sont foncés sur les limites territoriales pour en faciliter l’accès. On évite ainsi les conflits abusifs.

L’eau signifie l’existence de vie dans la région comme Allah Sobhanaho Wataala dit le noble coran « Wajaalna mina Al mae kolla chayea hay ». Dans les dernières années les sécheresses sont fréquentes et graves dans toute la région et ont un impact direct sur les nappes d’eau phréatiques et souterraines. Suite à des efforts de l’association de développement du douar ANSOULA de nombreux projet ont été créés pour faire face à ces problèmes. ( Suivre )